Né en 1998, Nathan Ghali vit et travaille en région parisienne.

Après un BTS Audiovisuel Image et une année de licence arts plastiques à la Sorbonne, il intègre en 2021 l’école des Beaux-Arts de Paris et de Cergy.

Sa pratique artistique s’articule principalement autour de trois médiums : la vidéo, la photographie et la 3D. Amoureux de l’image, il donne une grande importance à la qualité esthétique de ses projets.

Il aborde des thèmes personnels dans ses projets, comme ses souvenirs d’enfance, ses relations. Il malaxe toutes ces expériences, ces moments de joie et de peine se mélangent dans ses projets.

« Nathan travaille l’image et ses pensées. Il travaille sur son ordinateur et le fait chauffer toute la journée.
Nathan est un artiste dans le partage.

Malgré son écran, il habite la pièce et diffuse son énergie au-delà du fauteuil.
Face à la fenêtre de l’atelier, il glisse du réel au numérique et de son écran au réel.
En utilisant son caméscope, il filme ce qu’il voit ici.

Avec son regard, il écrit un récit à la manière d’un film. Sa création perturbe ses pensées, il façonne ce qu’il voit pour le rendre impalpable. Ses créations sont volontairement conformistes, proches du malaise.
Il utilise la 3D pour rentrer dans un autre réel, celui qu’il invente. »

Texte de Marie Fabre, créatrice de la résidence Court-Circuit à laquelle j’ai participé en 2021.